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par La Soirée des Présidents
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Thème de la conférence :
La stratégie économique concerne les entrepreneurs au premier chef, car ils en sont la cheville ouvrière.
Bien sûr, il y a ceux qui pensent pour exprimer de façon collective les expériences, avancées et découvertes de ceux qui produisent individuellement dans leurs sociétés aussi diverses que dynamiques.
Il y a encore ceux qui vont porter les décisions nationales à l’échelle européenne, sur le marché mondial.
La Soirée des Présidents qui entame un cycle sur « l’Intelligence économique » pour cette saison 2018/2019, commence cette réflexion autour des nouvelles donnes de la stratégie économique, qu’elles soient commerciales, digitales ou comportementales.
Nos intervenants, issus du monde universitaire et entrepreneurial, vont vous livrer le mardi 18 septembre leurs analyses pertinentes sur le sujet.
Nos intervenants :
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » écrivait Albert Camus.
C’est en tout cas se priver d’une intelligence du monde, d’une intelligence des transformations silencieuses qui l’animent et donc réduire nos capacités d’adaptation et d’innovation.
Il faut donc se méfier des mots, ils sont paresseux, ils ont trop d’inertie surtout dans un monde qui change vite. Et souvent ils sont flous et permettent toutes les facilités de la pensée.
Se méfier en particulier des mots trop « larges » qui recouvrent des réalités diverses en partant de la surface des choses. Par exemple, le terme de « numérique » ou encore celui de mondialisation
Se méfier aussi des synonymes apparents, les écarter pour faire apparaître des concepts divergents. Par exemple, en suivant les enseignements de François Jullien, distinguer soigneusement différence et écart.
Ou encore, dans le prolongement de mes propres travaux, distinguer pouvoir (au sens de Descartes) et puissance (au sens de Spinoza).
Cette approche permet de déconstruire les idées reçues, dominantes et encombrantes. On peut aussi l’appliquer à des questions très concrètes. Et notamment aux questions qui se posent aux chefs d’entreprise confrontés à des transformations rapides et profondes, l’apparition de nouveaux acteurs de l’Internet notamment, mais pas seulement. Beaucoup d’entreprises disparaitront si elles n’innovent pas, si elles restent prisonnières de représentations devenues obsolètes. Et pour innover il faut d’abord produire les concepts adéquats permettant de comprendre le changement.
Bertrand Charles accompagne les entrepreneurs sur l’acquisition et le discernement des savoirs. Il nous introduira à une réflexion sur l’approche holistique du sujet, le choix des éléments de la prise de décision et les niveaux du renseignement à retenir.
– Expression propre à l’entreprise,
– Définition de son environnement (savoir rencontrer la pensée de l’autre),
– Connaissance des règles du jeu de la constitution et du fonctionnement des marchés,
Bertrand Charles fort de son expérience de journaliste d’investigation nous conduira sur les chemins de la stratégie d’entreprise : comment aborder les cultures locales, mesurer les prises de risques, rester ouvert aux opportunités.
La spécificité de Bertrand Charles est le pragmatisme de ses analyses qui incluent cependant la culture et le ressenti comme outils concrets de développement.
Institut océanographique, Fondation Albert Ier ,Prince de Monaco – 195 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris